Art : définition et objectifs
Depuis quelques années, l’art s’invite dans les hôtels, créant un élan bénéfique à tous les niveaux :
- Visibilité pour les artistes hors du circuit classique, et au cœur d’espaces haut de gamme
- Enrichissement de l’expérience client
- Reconnaissance de la presse et fidélisation de la clientèle pour les hôtels qui se font ainsi relai culturel et artistique
Alors que l’on ne se rend pas dans un hôtel pour son caractère culturel à première vue, l’art vient à la clientèle qui pourra à cette occasion découvrir une œuvre, un artiste et une émotion.
Prendre part à l’effervescence culturelle et artistique
Pour Laurent Delporte, « L’hôtel est un lieu idéal pour faire vivre ce type d’expérience à ses clients [car il] a de nombreux espaces pour intégrer l’art. » Que ce soit par le biais d’expositions, dans la décoration des chambres, ou directement intégré à la conception de l’hôtel, l’art peut y être présent de multiples façons.
La culture représente une forte motivation de voyage pour beaucoup de clients, l’hôtellerie a donc tout intérêt à utiliser cet attrait pour se différencier et marquer sa particularité.
De plus, l’hôtellerie, comme toute entreprise, se doit de jouer un rôle sociétal de promotion de la culture : la rendre accessible au plus grand nombre et soutenir les artistes.
Sublimer l’expérience client
Toujours dans cette volonté de proposer une expérience unique et extraordinaire à ses clients, l’hôtel se fait ainsi musée dans les villes du monde entier, chacun rivalisant d’idées pour mettre la culture et l’art au cœur de son concept.
Comme l’explique Arthur Bouclier dans son mémoire de fin d’étude (MBA in Hospitality Management – 2019, « Quelle est la place de l’œuvre d’art physique dans l’hôtellerie aujourd’hui »), cette tendance n’est pas vraiment nouvelle. Au XVIIIè siècle déjà, époque où l’art occupait une grande place, la noblesse et la bourgeoisie paraient leurs hôtels particuliers d’œuvres d’art. Les artistes étaient prisés dans les soirées mondaines.
Au XIXème et au XXème siècle, les palaces avaient essentiellement pour vocation d’émerveiller leurs hôtes, et accueillaient de nombreux artistes.
Les objectifs ont quelque peu évolué depuis. Là où hier il permettait de mettre en avant son statut social et de briller dans la bonne société, l’art est surtout utilisé aujourd’hui pour animer les espaces de façon spectaculaire et exclusive, et sublimer ainsi l’expérience client.
L’art est devenu un luxe que l’on offre à sa clientèle pour lui permette de vivre des instants privilégiés d’émotion, de beauté et de sensibilité.
L’Art d’etre Responsable

Qu’est-ce que l’art responsable ?
Outre sa promesse de beauté et de divertissement, l’art a aussi comme utilité de nous élever, de nous faire prendre conscience du monde qui nous entoure, de nous donner envie d’agir.
En 2002, Dan Van Raemdonck, alors Président de la Ligue des Droits de l’Homme en Belgique, écrivait dans la Libre Belgique : « Par les questions qu’il pose, l’art peut éveiller la conscience, mettre devant ses responsabilités le spectateur-citoyen et le faire (ré) agir. Il donne à savoir et donc à pouvoir. Il peut, même si ce n’est pas sa fonction première, contribuer au combat pour une plus grande effectivité de la dignité humaine. »
L’art engagé
Associations, collectivités, artistes, citoyens… Nombreux sont ceux qui utilisent ou ont utilisé l’art pour aider l’écologie en restaurant les liens avec la nature, en portant des messages, en alertant.
Cinéma orienté, littérature engagée, expositions collaboratives (De la trace à la trame, Art’Eco), affiches impactantes, art écologique ou Land Art, tout est bon pour sensibiliser les populations.
Leur vocation : « Concevoir et mettre en œuvre des actions à la fois artistiques, innovantes, participatives et accessibles, visant à sensibiliser et mobiliser la société civile autour du développement durable et de l’environnement. » (Art of Change 21)
L’art responsable
Utilisé à des fins de sensibilisation, l’Art se doit de respecter l’environnement dans sa forme même.
Ainsi sont apparues les notions d’art écologique, d’art durable ou d’art écoreponsable qui, même s’il n’existe pas encore de consensus sur leur exacte définition, tendent toutes à préserver, réhabiliter, les ressources de la Terre, et à tenir compte de leur impact sur la nature.
Être responsable, c’est « rendre compte devant une autorité de ses actes. », « prendre les conséquences de ses actes en considération. » et s’employer à « respecter les valeurs du développement durable. » (Larousse)
L’artiste responsable utilise des matériaux sains et naturels, donne une seconde vie aux objets, réduit ses déchets.
En 2019, la 15è Biennale d’art contemporain de Lyon, conçue comme un écosystème, mettait en avant les cultures locales, la production en circuit court et le recyclage.
De nombreux artistes s’engagent pour l’environnement, dès la conception même de leurs œuvres d’art. Ainsi, l’artiste de Street Art Bordalo II récupère des déchets qu’il réemploie ensuite pour réaliser ses fresques murales. Des peintures en 3D qui invitent à prendre du recul, concrètement et symboliquement, sur ce que l’on regarde.
Tadashi Kawamata, plasticien japonais pionnier de l’art écoresponsable, utilise du bois de récupération (meubles, cageots, débris) pour réaliser des œuvres aussi monumentales qu’éphémères, avant de les réemployer dans d’autres créations.
A une époque où la protection de la nature devient un enjeu prioritaire, où un effort collectif mondial est nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, l’art représente donc un formidable outil au service de l’environnement.
Visuel à la une : Œuvre de Street Art Bordalo II / photo©Jérémy Ouassana – Out the Box
La Place de l’Art chez AstonomiA

Astonomia porte des valeurs fortes, comme le Luxe écologique ou l’Hôtellerie à empreinte positive, qui font sens dans l’air de notre temps, et parmi lesquelles l’Art responsable trouve naturellement toute sa place.
L’art chez Astonomia pour sensibiliser en profondeur
Astonomia est un concept inédit d’hôtellerie alliant écoresponsabilité et service haut de gamme, pour une expérience de vie au naturel en harmonie avec la biodiversité.
Notre collection de domaines privés accueille ses hôtes dans un environnement privilégié, avec pour objectif de les inspirer à l’habitat naturel et durable.
L’art, présent partout de façon visible ou implicite, participe à cette sensibilisation en se mêlant harmonieusement à la nature en extérieur, ou en se faisant l’écho de messages marquants dans les espaces intérieurs.
Art symbolique et engagé
Le Premier Lodge de la collection s’épanouit au cœur d’un parc naturel boisé et préservé de 2ha. Un écrin parfait pour accueillir des œuvres d’art comme celle de Christian Champin, artiste local « métallo-déchéticien » qui transforme les déchets métalliques de nos sociétés consommatrices en sculptures fantastiques et improbables.
En effet, Astonomia a confié à l’artiste les tubes métalliques d’un ancien espace de stockage agricole qui s’est effondré lors d’une tempête, et divers autres déchets, afin qu’il réalise une œuvre inédite au sein du parc.
Un peu plus loin dans la forêt, une arche, symbole de l’architecture gallo-romaine, a été réalisée avec le bois du domaine.
Pour mettre en avant son écosystème riche en biodiversité de manière ludique, un artiste-peintre a créé une signalétique originale de la flore des domaines, du potager au verger, en passant par le jardin d’hiver. Pancartes et carnets offriront un parcours instructif et ludique sur la vie végétale.
De même, les espaces habités sont parsemés d’œuvres diverses et pleines de sens : une Marianne de JonOne, artiste graffeur new-yorkais, inspirée du tableau « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix ; des objets fonctionnels et décoratifs conçus par des artistes locaux…
Par le biais de ces œuvres, Astonomia se positionne comme ambassadeur culturel et artistique.
Les domaines offrent à leurs hôtes une approche vivante et inspirante de l’art et participent activement à la promotion des artistes, dans un esprit de sensibilisation en totale cohérence avec les valeurs portées.
Pour poursuivre la lecture : Découvrir notre dossier HÔTELLERIE DE LUXE RESPONSABLE : UN IDÉAL DEVENU RÉALITÉ
Visuel à la une : Œuvre de la collection « Les monumentales » ©Christian Champin